Coq

Le coq est un oiseau de l’ordre des galliformes, de la famille des Phasianidés et de l’espèce gallus gallus domesticus.

De petite taille, il possède un corps assez dodu qui ne dépasse toutefois rarement les 5 kg, deux ailes, deux pattes munies d'ergots, une petite tête où se dresse une crête, un bec qui lui sert à picorer insectes, invertébrés et céréales, entouré de barbillons. La couleur de son plumage varie selon les espèces. Malgré ses ailes et ses plumes, il ne vole que très rarement dans un grand bruissement d’ailes, préférant se déplacer en marchant, discret, le port altier. Il peut vivre jusqu’à 12 ans. Sa femelle est la poule elle produit les œufs en grande quantité.

Le coq que nous connaissons aujourd'hui dans nos campagnes descend du coq Bankiva originaire d'Asie où il existe d'ailleurs toujours à l’état sauvage. Il évolua au fil des siècles, se dispersa et donnant forme à de nombreuses races aux caractéristiques morphologiques toutefois peu différentes. Sa domestication remonte à plus de 5 000 ans avant Jésus Christ où déjà on l'appréciait pour ses œufs et sa chair.

De par son apparente arrogance, il représente la bravoure, la virilité. Les Grecs ne le surnommaient-ils pas Alektor, "celui qui brille" ? Oiseau de lumière pour les religieux, il scande le rythme de la vie : chante le lever du soleil et chasse les démons de la nuit. Il est cité dans les plus grands récits comme la Bible, appartient aux grandes mythologies du monde entier. En Chine, il est un dieu aux multiples vertus, inspirant dignité, force, courage et confiance. En Inde, il accompagne le fils de Shiva, un valeureux guerrier.

En Occident, le coq devint peu à peu emblème du peuple gaulois à cause d'un jeu de mots latins. "Gallus" signifiant à la fois coq et Gaulois, les Romains en firent un sujet de raillerie pour désigner ce peuple qu'ils considéraient comme braillard et vantard. À la Renaissance, les Rois de France se réapproprièrent le coq comme symbole de courage et de par son rôle dans la Bible. Bonaparte lui préféra de loin l'aigle, plus noble et élégant. Mais le coq reprit du galon au 20e siècle au cours des guerres contre l'Allemagne, symbole de patriotisme, pour finir glorieux de nos jours sur la plupart des blasons et logos sportifs, porteur de l’espoir des performances françaises.

Le coq s'épanouit à la campagne où il surveille son harem et réveille toute la basse-cours de son chant matinal, juché sur ses ergots. Coqs, poules, poussins sont des animaux de la ferme faciles à élever et des plus intéressants tant pour leur viande que pour leurs œufs. Dans le commerce, on parle rarement de coq, mais généralement de poulet. Il s'agit d'un jeune coq ou plutôt d'un grand poussin, tué avant d'atteindre l'âge adulte.

Le coq fait partie intégrante de notre culture, qu’elle soit symbolique ou alimentaire, il n’a pas fini d’enchanter nos petits matins, mais aussi nos papilles gustatives !